Une fracture territoriale qui ne dit pas son nom dans le Grand Est
Dans une récente enquête, parue fin avril, l’Insee dresse un portrait territorial de la région. Un Grand Est jugé contrasté entre d’un côté des territoires très ruraux et de l’autre des territoires très urbains. Seuls les communes rurales périurbaines voient leur population augmenter. Une donne qui pourrait s’accentuer, liée aux effets collatéraux de la pandémie et une soif de mise au vert.
Quatre habitants sur dix dans le Grand Est vivent dans une commune rurale (89 % des communes de la région) et 16 % dans les communes dites rurales autonomes, c’est-à-dire des communes hors de l’influence d’un pôle d’emploi. La Meuse, les Vosges et la Haute-Marne figurent dans les quinze départements les plus ruraux de France. Ces territoires ne cessent aujourd’hui de perdre des habitants. «D...