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Chiffre

15 500 entreprises créées dans le Grand Est au 2e trimestre

C’est le nombre de nouvelles entreprises créées dans la région au deuxième trimestre soit un léger recul de 1 % par rapport au trimestre précédent. 

15 500 entreprises créées dans le Grand Est au 2e trimestre

Ce chiffre est tiré de la dernière note de conjoncture de l’Insee Grand Est. Ce ralentissement de la création d’entreprises découle de la baisse des créations d’entreprises classiques (- 53 %) qui ne représentent plus qu’un tiers des nouvelles immatriculations dans la région. Sur la même période, le nombre de nouvelles entreprises sous le statut de micro-entrepreneur croît de 1,4 %. À noter qu’au niveau hexagonal, les créations d’entreprises sont en légère hausse ce trimestre (+ 0,8 %). Elles augmentent à la fois pour les entreprises classiques et les micro-entreprises. 

Dans le secteur de la construction, les créations d’entreprises se replient de 16,7 % ce trimestre. «Ce recul explique à lui seul la baisse des immatriculations mesurée dans la région», assure l’Insee régional. Les créations dans les secteurs des services, de l’industrie et du commerce, transport, hébergement et restauration sont stables ou en faible hausse. Dans la moitié des départements, le cumul des créations brutes sur douze mois (juillet 2022 à juin 2023) diminue par rapport au cumul annuel mesuré le trimestre précédent, notamment dans le Bas-Rhin et la Marne (respectivement - 3,3 % et 2,2 %). À l’inverse, il progresse de 3,3 % dans la Meuse. Côté défaillances d’entreprises, la hausse démarrée début 2022 se poursuit. Entre juillet 2022 et juin 2023, 3 540 entreprises ont été placées en redressement ou liquidation judiciaire dans le Grand Est, soit 6,5 % de plus qu’entre avril 2022 et mars 2023. Les défaillances augmentent dans tous le secteur à l’exception du transport et entreposage et des activités immobilières. Les hausses sont plus prononcées dans le secteur de l’information et communication (+ 22 %) et plus faibles dans l’agriculture et dans les activités financières et d’assurance (+ 1,3 % et + 2,8 %). Au niveau départemental, les progressions des défaillances sont les plus fortes en Moselle et dans les Ardennes (+ 16 % et + 12 %). Les défaillances ne baissent que dans le département de la Meuse, et ce depuis trois trimestres.