Edito
Le mirage olympique
Le 6 juillet 2005, pour l’attribution des Jeux olympiques 2012, Londres coiffait Paris sur le fil en exploitant cet argument un rien démagogique «les JO de Londres assureront un futur à la jeunesse du monde entier». La capitale française sera dans cinq mois l’hôte de cet événement planétaire aux retombées économiques et touristiques évidentes.
Rares sont les Olympiades, contrairement à une idée reçue, qui ont été déficitaires. Certains les verront comme une parenthèse estivale. Le président du comité d’organisation, Tony Estanguet, appelant «à une trêve sociale». Tout n’est pas idyllique dans l’organisation de ce type d’événements. On se souvient des dernières Olympiades à Sotchi en Russie, Pékin. De la récente Coupe du monde au Qa...