«L’ANI, un échange donnant-donnant »
Les députés ont adopté le 14 mai dernier, la loi transposant l’accord de sécurisation de l’emploi conclu le 11 janvier dernier par les partenaires sociaux. Mais le dossier de l’accord national interprofessionnel (ANI) n’est pas clos, la clause obligeant les entreprises à souscrire un contrat auprès d’organismes : mutuelles, assurances ou institutions paritaires, pour proposer à leurs salariés une couverture collective avant le 1er janvier 2016. Un pas vers l’équité, car plus de 3,5 millions de salariés, essentiellement dans les PME et les TPE n’ont pas accès à une mutuelle. Le point avec Gilles Stradella, directeur général délégué d’Acoris Mutuelles.
Pour Gilles Stradella «l’accord national interprofessionnel (Ani), est un échange donnant-donnant pour l’entreprise et les salariés.» Les Tablettes Lorraines : Quel est le statu quo concernant la question de la couverture santé des salariés ? Gilles Stradella : Aujourd’hui, les entreprises ne sont contraintes de proposer une mutuelle entreprise à leurs salariés, que si les dispositions de la conve...